L’importance des chiffres de référence
Les aides que les psychothérapeutes peuvent apporter aux enfants et aux adolescents qui souffrent de ce type d’anxiété sont nombreuses, et l’intention est de modifier leurs pensées dysfonctionnelles et de travailler sur les émotions, en apprenant à reconnaître l’intensité de ces dernières pour affronter progressivement les situations redoutées, et par conséquent gérer l’anxiété. “Bien sûr, il est important que les parents soient également impliqués dans le parcours thérapeutique de leurs enfants, afin qu’ils puissent apprendre à aider leurs enfants et à les soutenir dans un changement qui envisage souvent aussi une correction des modes dysfonctionnels appris dans la famille”.Si un enfant ou un adolescent est très anxieux et inquiet face à ses résultats scolaires, il doit tout d’abord être encouragé par ses parents et ses enseignants. Le rôle des figures de référence est crucial, dans l’enfance et l’adolescence, car leur disponibilité et leur soutien apaisant et constructif aident à grandir avec plus de confiance, en plus des ressources biologiques et psychologiques individuelles de chacun. Tout cela contribue à déclencher des émotions positives pendant l’étude des disciplines, et conduit également à l’élaboration d’une image de soi adéquate et efficace. “De cette façon – rappelle le psychologue – les enfants et les adolescents seront mieux à même de gérer le stress et d’avoir des réactions adaptatives face à un contexte extérieur défavorable, ou à une représentation anxiogène d’une épreuve à surmonter”. Cela favorise le développement de la résilience, qui correspond à la capacité d’une personne à réagir positivement à des moments de difficulté ou à des événements stressants.
Surmonter l’anxiété de performance au travail et dans le sport
Pour les adultes, l’aide d’un thérapeute peut être un soutien dans les situations les plus complexes ou aux moments les plus délicats. “L’intervention, dans ce cas, se concentre dans le domaine cognitif-comportemental en essayant de stimuler une nouvelle représentation de soi. De cette façon – ajoute le psychologue – nous évitons que l’anxiété de performance ne se reproduise à l’avenir, ce qui permet au sujet d’être plus résilient et moins vulnérable aux expériences stressantes et de développer une perception de soi différente. Dans les cas où l’anxiété de performance découle d’expériences traumatiques non traitées, comme le fait de ne pas pouvoir parler en public à cause de la gêne ressentie dans l’enfance par peur de faire une erreur, il est possible d’aider la personne en recourant à l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing). Il s’agit d’une approche thérapeutique efficace parfois vue en voyance pour le traitement des troubles traumatiques et stressants, qui favorise le traitement de la mémoire génératrice d’anxiété permettant à cette expérience négative d’être intégrée et repositionnée dans les archives de la mémoire, de sorte que la personne puisse affronter “moins lestée” ses nouvelles tâches, laissant l’anxiété de performance liée à cet événement maintenant traité, au passé”.
En ce qui concerne l’anxiété liée à la performance sportive, en revanche, l’aide que le psychologue du sport peut apporter consiste à soutenir l’athlète par des techniques de gestion du trouble, afin d’améliorer sa capacité à aborder la situation anxiogène. Nous en parlons : “techniques de respiration, techniques de relaxation psychophysique telles que le training autogène de Schultz, la relaxation de Jacobson, la pleine conscience, techniques de gestion des pensées pour reconnaître et modifier celles qui génèrent de l’anxiété en faveur de pensées fonctionnelles afin que l’athlète se sente plus en sécurité et plus positif face à l’épreuve qu’il doit affronter”.